Vous vous sentez frustrés que vos efforts pour perdre du poids ou maintenir votre ligne soient ruinés par les tentations à la nourriture ?
Vous n'êtes pas seul, mais l'EFT peut aussi aider pour cela.
Le témoignage suivant montre que les addictions ou les tentations sont rarement basées sur ce qu'on désire. Plutôt, ce qu'on désire est une compensation pour une anxiété qui sommeille en nous. Une fois qu'on arrive à accéder à cette émotion, les envies disparaissent presque comme par magie.
Le récit ci-dessous vient d'une praticienne EFT américaine.
Odette était une cliente que je connaissais bien. Un jour, elle m'a téléphoné pour me demander de l'aider à surmonter son envie de chocolat et de gâteaux. Ses envies augmentaient ces derniers jours et elle savait qu'elle ne pourrait pas tenir longtemps sans détruire son régime alimentaire. Elle avait utilisé l'EFT toute seule, mais ne pouvait pas accéder à quoi que ce soit sur ces tentations.
- "Qu'est-ce qui a déclenché ça ? Tu t'étais bien amélioré avec le chocolat et les gâteaux récemment."
- "Je sais" dit-elle. "C'est pour ça que je suis si frustré. Je ne peux tout simplement pas résoudre ce problème et l'envie augmente."
- "Ok, commençons au point karaté."
"Même si je ne sais pas ce qui a déclenché ça…j'allais bien…beaucoup mieux…et puis ces derniers jours, je n'ai pas réussi à me débarrasser de l'esprit des gâteaux…et du chocolat…je ne sais pas pourquoi…"
Rien n’émergea et cherchant une piste à explorer, je lui demandai si elle avait envie à ce moment-là. Elle a dit : "Non, pas maintenant, mais je sais que si je n'étais pas au téléphone avec toi, je me dirigerais droit sur le chocolat."
"Tu n'as peut-être pas envie parce que je suis là et tu te sens en sécurité." Je l'ai laissé tapoter un peu sur ce fait. "Quand as-tu eu ce besoin? Pourrais-tu laisser ton esprit aller là où tu étais ? Que s'est-il passé lorsque tu as remarqué cette envie de gâteau?" Rondes de tapotements.
- "Eh bien, je pense que la première fois que cette envie de gâteaux a commencé, j'étais dans la voiture. S'il y avait un endroit pour acheter du chocolat, je pense que je m'y serais arrêté."
- "Concentre-toi sur ce moment" suggérais-je "Revois-toi dans la voiture et laisse cette sensation refaire surface...revois-toi dans la voiture..."
Son intensité était comprise entre 5 et 6 sur une échelle de 0 à 10.
Même si je suis à un 5 ou 6 en ce moment…Et je ne sais pas ce que c'est…
Même si ça s'intensifie, c'est bien, c'est la raison de mon appel, pour savoir d'où ça vient…
A ce moment, elle éclata en sanglots. "Je pense que je sais" dit-elle. "Je ne peux pas croire que c'est ça…je ne savais pas...je ne peux pas croire que c'est ça…mais c'est ce qui remonte."
Nous avons tapoté quelques rondes sur "cette prise de conscience… cette réalisation". Puis elle a dit "et c'est une situation de perdant-perdant !" Je l'ai immédiatement renvoyée au point Karaté.
C'est une situation de perdant-perdant et j'ai peur parce que je ne sais pas si je peux y faire face…peu importe ce que je fais, je vais perdre et je ne sais pas si je peux supporter ça…ça me donne envie de chocolat et de gâteaux parce que je suis tellement inquiet à propos de cette relation perdant-perdant…je veux l'étouffer avec du chocolat et des gâteaux.
"TOUT !" pleura-t-elle. "Même du poulet et des pommes de terre!"
C’était un nouvel aspect qu’elle n’avait pas vu auparavant, alors je l’ai ramenée au point karaté :
Même si cette situation perdant-perdant me donne même envie de poulet et de pommes de terre tout ça pour combler mon anxiété…
Cette anxiété que je ne peux pas gérer le perdant-perdant… cette anxiété que je ne peux pas gérer mes sentiments à propos de ce perdant-perdant… apaisant cette anxiété avec n'importe quel aliment afin que je puisse être obsédé par la nourriture et mon poids plutôt que de faire face avec cette situation de perdant-perdant.
Nous avons vérifié ses envies. Elle était encore à 4 ou 5 sur 10, même si elle avait cessé de pleurer. "C'est parce que je n'ai pas encore trouvé la cause profonde", a-t-elle déclaré. "Et j'ai peur de ne pas la trouver."
Nous avons fait plus de rondes EFT, pour la calmer, pour apaiser son anxiété, pour remettre en question les suppositions de son inconscient selon lesquelles elle ne pourrait pas gérer la situation perdant-perdant (je n'avais aucune idée de ce que c'était). Elle était toujours à 4 ou 5 sur 10… "parce que je ne sais pas comment IL va le prendre." dit-elle. Un autre aspect venait de surgir.
Même si je ne sais pas comment il va le prendre… et c'est la vraie préoccupation, la vraie anxiété… jusqu'à présent, je ne m'étais pas permis de savoir à quel point j'étais inquiète à ce sujet… j'avais peur de ne pas pouvoir pour le gérer… j'ai vraiment eu peur de l'admettre parce que cela me semblait trop grand… j'ai ajouté : et je choisis de me surprendre moi-même. ET LUI !
"Oh, ce serait bien !" ria-t-elle. "Tu sais, comme tu as dit, j'ai trouvé un moyen de faciliter les choses". À présent, sa voix était plus douce et plus souple. Les choses avaient changé. Nous avons donc vérifié ses tentations à nouveau. "C'est beaucoup mieux!" dit-elle. "Je n'ai plus envie de chocolat!"
Je lui ai demandé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver son envie de chocolat, de gâteau, de poulet et de pommes de terre... je lui demandais de rendre les images plus grandes et plus brillantes et de sentir le chocolat dans son imagination… mais l'envie avait disparu. De plus, Odette savait non seulement qu’elle pouvait maintenant gérer ses sentiments quant à la façon dont il le prendrait, mais que ce n’était désormais plus une situation perdant-perdant : elle avait trouvé une solution pour le rendre plus facile.
J'ai alors dit: "Alors, maintenant que tu sais ce que c'est, tu peux tapoter sur ça, sans moi, et tu n'as plus besoin de te ronger pour ça."
Elle rit encore. "Je ressens un tel soulagement. Ça m'étonne toujours de voir que ce n'est jamais vraiment une histoire gâteau ou de chocolat."
J'ai dit au revoir à Odette et j'ai regardé ma montre. La séance entière avait duré environ 15 minutes. Et je n'ai jamais su ce qu'étaient le "perdant-perdant" et "IL".
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